En France :
· En CE1, 1 élève sur 5 a un niveau très faible en lecture.
· À l’entrée au collège, 1 élève sur 5 ne sait pas lire correctement.
· 100 000 élèves par an quittent le secondaire sans diplôme.
UN DECLASSEMENT NET DE LA FRANCE DANS L’ETUDE PISA (2015)
· La France est classée 27ème sur 72 pays
· Le système éducatif français est plus inégalitaire en 2015 qu’en 2012 : il est le plus inégalitaire de l'OCDE.
· La corrélation entre le milieu socio-économique et la performance des enfants à l’école est bien plus marquée en France que dans la plupart des autres pays de l’OCDE.
· En effet, les enfants scolarisés en Réseau d’Education Prioritaire (zones REP et REP+) connaissent des taux d’échec scolaire bien supérieurs à la moyenne nationale pourtant déjà élevée.
LE POINT DE VUE DES ENSEIGNANTS
Selon le rapport de la Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performance (DEPP) « Les représentations de la grande difficulté scolaire par les enseignants » (2007), les enseignants sont :
· 54% à estimer que la lecture est « toujours » la discipline dans laquelle les élèves rencontrent les difficultés les plus graves
· 71% à avoir besoin d’aide pour élaborer des solutions adaptées à la difficulté scolaire.
· 30% à ressentir une impression « d’impuissance, d’isolement ou de fatalisme » face à la difficulté scolaire.
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OBJECTIF 2020 : 500 CLASSES – 10 000 ÉLÈVES
Pour apporter la preuve que sa méthode porte en elle les prémices d’une politique publique plus globale en matière de lutte contre l’échec scolaire et atteindre son objectif de développement d’ici à la rentrée 2019, deux moyens sont mis en œuvre par Agir pour l’École :
· L’essaimage : « paver » le territoire français de réussites d’Agir pour l’école afin de préparer une diffusion à grande échelle du modèle pédagogique dans les réseaux d’éducation prioritaires de France. Il s’agit donc pour Agir pour l’École d’augmenter le nombre de classes afin d’atteindre 500 classes pour l’année scolaire 2019/2020.
· Le développement des outils numériques : l’enjeu est de pouvoir montrer l’intérêt d’outils numériques performants et adaptés, à la fois pour faciliter l’essaimage du modèle mais aussi pour assurer un suivi optimal des classes, et in fine créer les moyens de l’intégration des techniques pédagogiques d’Agir pour l’école dans l’Éducation nationale.
o L’année 2016/2017 a été marquée par le renforcement de l’application numérique pour tablettes développée pour l’entrainement à la lecture des classes de CP : « Du Son au Mot »
o En travaillant sur la reconnaissance vocale (technique complexe pour des enfants de cet âge), grâce aux technologies de « machine learning ». L’application remaniée permet la progression individualisée, rendant les exercices de lecture plus efficaces.
o Ainsi, « Du Son au Mot » a réussi à obtenir un taux de reconnaissance de 80% des mots lus et prononcés par les élèves, fait inédit à ce jour pour ce type d’outil éducatif.
Agir pour l’École concentre ses efforts exclusivement dans les réseaux d’éducation prioritaires (REP et REP+), où le taux d’échec scolaire est bien supérieur à la moyenne nationale.
PRENDRE LE PROBLÈME À LA SOURCE : L’APPRENTISSAGE DE LA LECTURE DANS LES ZONES PRIORITAIRES
Le champ d’intervention de l’association s’étend sur les trois années d’apprentissage de la lecture, base de tous les apprentissages, de la Grande section de maternelle au CE1, dans les réseaux d’éducation prioritaires (REP et REP+).
EN S’APPUYANT SUR LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Agir pour l’École fait le lien entre l’Éducation Nationale et la recherche, en diffusant auprès des enseignants des outils pédagogiques conformes aux préconisations des chercheurs en sciences de l’éducation et en psychologie cognitive.
POUR CONSTRUIRE, AVEC LES ENSEIGNANTS, DES MÉTHODES EFFICACES
Agir pour l’École intervient ainsi directement dans la classe en aidant les instituteurs(trices) à modifier leur façon d’enseigner plutôt que de proposer du soutien scolaire à côté de l’école. Une organisation de la classe en petits groupes permet ainsi de s’adapter au niveau de chaque élève et de donner le temps d’apprendre aux élèves qui en ont le plus besoin.
UNE MÉTHODE QUI A FAIT SES PREUVES
Plusieurs évaluations (par comparaison avec un groupe témoin) sont menées régulièrement au cours de l’année. Elles présentent des résultats très prometteurs :
· Le nombre d’élèves en difficulté en CE1 a diminué de 30 % à 50 %,
· La maîtrise de certaines compétences a très largement augmenté : + 51 % en phonologie (pré-lecture) par exemple.
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ZONES D’INTERVENTION A LA RENTRÉE 2018 :
