IHC travaille principalement sur les Troubles du Spectre Autistique (TSA), et est accompagné de partenaires tels que la fondation Philippe Sibieude (fondation abritée par la fondation John Bost), l’association française du syndrome de Rett, et l’association REMERA.
Répondre à la question « qu’est-ce qu’un autiste ? » est complexe. Ainsi l’objectif de ce travail est de trouver des marqueurs de l’Autisme, ainsi que des catégories précises d’autistes. Cela contribuera au développement d’une méthode de diagnostic précoce (inexistante à ce jour) et donc à mieux prendre en charge les personnes atteintes de TSA. Notre approche est celle de l’utilisation d’algorithmes de Machine Learning et de Deep Learning sur des données cliniques et d’imagerie. IHC travaille également sur des projets portants sur les malformations congénitales.
La fréquence de l’autisme est estimée aujourd’hui à près de 1% de la population, ce qui est considérable. Si cela est vrai cela représente une augmentation importante de la fréquence depuis quelques dizaines d’années, mais peut être aussi du à une plus grande sensibilité des critères de diagnostics utilisés aujourd’hui.
Combiner les données cognitives, comportementales, génétiques et – si possible -d’imagerie cérébrale dans une approche nosographique et épidémiologique pourrait permettre dans un premier temps de reclassifier les troubles autistiques sur des bases phénotypiques beaucoup plus précises.
L’objectif est d’identifier des méta-phénotypes dans l’espoir de faire des corrélations physio-pathogéniques plus pertinentes. Dans une optique de prévention, de prise en charge et de traitement un tel démembrement devrait permettre d’identifier des stratégies mieux adaptées à ces différentes catégories.
Chaque centime d'euro permet de financer le long travail de recherche nécessaire menée par un bio-statisticien.