Le Noma tue des enfants en Afrique après leur avoir dévoré le visage
Environ 100 000 enfants de moins de 6 ans meurent chaque année en Afrique du Noma dans des conditions atroces.
Peu connu des populations et des personnels de santé, il fait des ravages, particulièrement en Afrique sub-saharienne. Sans traitement, le Noma est mortel dans près de 80% des cas. Pourtant, on peut faire reculer le Noma. Détectée à temps, la maladie peut être efficacement stoppée par une prise en charge rapide de l’enfant par antibiothérapie.
Pourtant on peut faire reculer le Noma
Un programme de prévention a été déployé au Burkina Faso, dans la région du Sahel en 2011/2013, avec la formation de 1 500 acteurs de santé dans 664 villages : médecins et médecins formateurs, tradipraticiens, agents de santé communautaires, infirmiers, sages-femmes, accoucheuses auxiliaires et agents de santé itinérants.
En 2016/2017, une vaste campagne de sensibilisation des populations a été menée dans la même région du Sahel avec des rencontres de plaidoyer auprès des autorités locales, une caravane de presse, la réalisation de 80 représentations de théâtre forum ayant permis de toucher 70 000 personnes, et plus de 2 000 diffusions à la radio de spots, jeux, et micro-programmes pour faire connaître le Noma et favoriser sa prévention.
Mettre en œuvre une vaste campagne de sensibilisation
Nous finalisons actuellement la 3ème étape de notre projet au Sahel qui démarrera fin 2018 et dont l'objectif est de pérenniser les actions de prévention déjà menées via la Mobilisation Sociale et l’Engagement de la Communauté dans la Lutte contre le Noma.
Un budget d’environ 500 000 € est nécessaire pour mener à bien cette campagne de sensibilisation. Le programme de prévention sera ensuite déployé dans d’autres régions du Burkina Faso.